Amina Ighra

artiste peintre et sculpteur

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Biographie

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Née au Maroc, installée en France depuis une vingtaine d'années, Amina IGHRA n'a jamais rien renié de sa terre berbère sans pourtant en rester prisonnière. Emotions de jeunesse et mémoires des êtres aimés : le portrait du père, le buste de la mère donnent à l'œuvre, aujourd'hui nourrie de multiples inspirations, une grande et forte humanité.

    Un court passage aux beaux-arts de Toulouse, notamment dans les classes de Corret et Peyranne, où elle obtient un premier prix en 1995. Ses dessins, sculptures et peintures sont rapidement remarqués dans de nombreux salons et expositions en France et à l'étranger - Beaucoup de récompenses aussi dont deux prix décernés par la Fondation Pous et une participation saluée par de grands artistes au salon des arts méditerranéens dirigé par Marina Picasso. Le travail d'Amina IGHRA est reconnu par d'indiscutables talents comme les peintres Mangiapan et Carandell que trouvent en elle l'originalité et l'acharnement d'une vraie ferveur créative. Le travail d'Amina IGHRA ne doit pourtant rien à aucun maître et n'est que le jaillissement  d'une force qui naît de l'intime sensibilité de l'artiste. "Mon inspiration, ce que me pousse à la création, vient avant tout de la sincérité des sentiments, de la richesse et de l'émotion des rencontres". Rencontres fugitives ou attachements indéfectibles, comme avec le peintre Robert Rey. Autant de poussières d'étoiles qui éclairent le chemin. Chaque sculpture s'arrache à la terre brune, comme si pour exister , la beauté devait d'abord s'extirper d'une douleur d'enfantement avant de se livrer à nos regards, plus apaisée, dans l'éternel mouvement d'une sensibilité des gestes, des regards et des formes. Travail de force physique aussi quant il faut convaincre l'inertie brutale de la matière de se plier aux exigences de l'esprit. La sculpture d'Amina IGHRA frissonne d'envies à peine contenues, de caresses discrètes qu'il faut oser pour toucher à l'essentiel et la passion de l'artiste pour la danse n'est pas sans doute étrangère à cet élan des corps qui échappent à leur pesanteur de terre pour vivre dans la légèreté ciselée des papillons voltigeurs. Si près de nous aussi les personnages des tableaux, rien de figé, rien de définitif, peut-être pas même la moindre certitude dans le travail d'Amina IGHRA. " L'inachevé c'est la vie... nous sommes toujours dans l'inachevé... il y a toujours un plus qui est rendu possible, quelque chose qui est en attente." Les émotions de l'artiste et les nôtres avec elles, s'ouvrent sur un monde d'interrogations et de doutes créateurs. Et les regards, toujours, qui vont chercher quelque part l'or du temps si loin, si près de nous. C'est notre or, c'est notre temps et pour croiser ces promesses là, il ne tient qu'à nous d'avoir les yeux ouverts.

Mise à jour le Lundi, 24 Décembre 2012 15:52